Une nouvelle étude a quantifié la manière dont les habitudes de consommation des habitants de chaque pays, à travers les réseaux de commerce et d'approvisionnement, mettent en péril les espèces terrestres d'amphibiens, de mammifères et d'oiseaux menacées ou quasi menacées. Pour cette étude, récemment publiée dans la revue Scientific Reports, les chercheurs ont utilisé une méthode de mesure appelée l'empreinte du risque d'extinction. L'équipe a constaté que 76 pays sont des "importateurs" nets de cette empreinte, ce qui signifie qu'ils alimentent la demande de produits qui contribuent au déclin des espèces menacées à l'étranger. D'autres pays, comme Madagascar ou la Tanzanie, sont désignés comme des "exportateurs" nets, ce qui signifie que leur empreinte en matière de risque d'extinction est davantage déterminée par les habitudes de consommation dans d'autres pays. Dans plusieurs pays, la consommation intérieure est le principal facteur de risque d'extinction. Pour en savoir plus : https://www.nature.com/articles/s41598-022-09827-0
Ce sous-ensemble de données fournit des détails sur l'empreinte de chaque pays en matière de risque d'extinction. Au niveau mondial, la carte montre l'impact de la consommation mondiale sur les espèces présentes à l'intérieur des frontières du pays en pourcentage. Au niveau national, la carte montre la consommation importée et exportée pour chaque pays. L'empreinte du risque d'extinction importé est le résultat de la consommation à l'intérieur du pays qui alimente le risque d'extinction dans d'autres pays, et l'empreinte du risque d'extinction exporté est le résultat de la consommation à l'extérieur du pays qui alimente le risque d'extinction à l'intérieur du pays.
Téléchargé par Simona Lippi (Utilisation de BIOPAMA GEONODE)